A mon frère Armand Dido Boga.

Je crois que c’est peut-être toi qui as mal compris mon message, car je pense exactement ce que tu as transmis comme message à Mathias Tayoro. Si mes écrits m’ont trahi, je m’en excuse. Ce que Mathias m’a rapporté de toi, c’est que le temps est trop insuffisant pour que cette fête soit réalisée le 25 août prochain,par conséquent, tu allais voir avec le comité d’organisation quand ce serait possible. C’est justement cette réponse qui me met en colère, et très en colère avec toi et je m’explique: Après tout ce qui s’est passé l’année dernière avec vous et le comité qui s’est voulu parallèle, vous , c’est à dire toi et le comité d’organisation êtes allés au village demander pardon au chef central, et là- bas, vous avez décidé que la fête soit reportée en août 2018.

Au lieu que ce message soit envoyé par qui de droit, c’est à dire le président d’organisation de la fête, c’est toi le président de notre grande mutuelle de développement qui l’as porté par écrità notre président Thomas. Lorsqu’il a reçu ton message, Thomas nous a réunis pour qu’on y donne la réponse adéquate. Le mois d’août ayant été choisi par vous, nous avons logiquement compris que c’était à nous de choisir le jour de cette fête à notre convenance. C’est ce que nous avons fait en choisissant la date du 25 août 2018 qu’il t’a envoyée. Lorsque tu as reçu cette réponse, tu as dit à Thomas de l’adresser plutôt à Jean- Louis Felane le président du comité. La réponse de Thomas a été la suivante: “Si toi qui m’as envoyé le message je te retourne la réponse de Paris, je crois avoir informé qui de droit” C’est une réponse propre, logique. Dès qu’il t’a informé de cette proposition, il l’a postée sur facebook, et moi je l’ai suivi.

C’est donc cette date du 25 août 2018 qui est connue de tous, et pour nous, vous étiez en pleine préparation de la fête pour laquelle 2.705.000 cfa ont été cotisés. Toute l’année , nous-nous sommes abstenus de tous écrits sur facebook à propos de cette fête pour ne pas servir de boucs- émissaires à un éventuel échec. On vous a donc laissés tranquilles travailler à la réalisation de notre fête jusqu’au début du mois d’août qui était choisi, mais en vain. Pas de nouvelles de la fête, et ce que nous entendons ça et là, c’est que l’argent aurait été détourné à d’autres fins. Sans preuves, je ne pouvais pas croire à cette rumeur, et je t’ai donc appelé pour en savoir plus, mais là aussi en vain. Je t’ai laissé un message, mais toujours en vain. J’ai donc dit à Mathias Tayoro d’appeler le président Felane pour en savoir plus, et voici sa réponse telle que Mathias me l’a rapportée:” Moi , je ne voulais plus converser au téléphone avec vous de Paris, car mes frères de déblé écrivent des choses sur moi pour me salir.”Quand Mathias lui a demandé où il en était avec l’organisation de la fête, voici la réponse du président du comité d’organisation Jean-Louis Kobry Felane: “Moi, je ne m’occupe plus de la fête. J’y ai mis toute mon énergie, j’ai suspendu mes activités professionnelles toute l’année dernière, et les gens ne sont pas reconnaissants, ils écrivent contre moi. Néanmoins, nous avons une réunion le samedi 7 août chez Armand Boga, et je t’appellerai pour que tu y participes en direct si tu le souhaites”. Le 7 août, aucun appel de Felane. C’est ainsi que j’ai dit à Mathias de t’appeler, ce qu’il a fait le samedi 11 août. Vous auriez causé pendant plus d’une heure d’horloge et selon Mathias, tu aurais émis un étonnement quant à une réunion qui devait avoir lieu chez toi le 7 août, car tu n’en serais pas informé. Tu aurais ajouté , toujours selon Mathias, que Felane chercherait plutôt à t’éviter, car après avoir entendu qu’il ne restait plus que 600.000cfa sur les 2.705.000 cfa, tu aurais aimé en savoir plus. Tu aurais mis l’accent sur le fait que Felane t’éviterait car il ne prendrait pas tes appels et ne répondrait pas à tes messages. Tu aurais ensuite promis de faire ce qui est possible pour que la fête se réalise à une date ultérieure, mais pas le 25 août 2018.

Ceci dit, moi je te pose quelques questions, grand frère Armand.

1/ Qu’est ce qui vous a empêché de faire cette fête cette année pour que tu parles d’une date ultérieure?

2/ Et comment le saurions nous , nous de la diaspora si Mathias ne t’avait pas appelé?

3/ Pourquoi ce silence total sur l’organisation de la fête, vous qui étiez l’année dernière régulièrement au cabinet du ministre?

Sur facebook, tu m’as bloqué, sur messenger aussi, et j’utilise donc mon forfait pour te faire des messages sur ton téléphone, mais en vain. Je te rassure que je n’ai absolument rien contre toi, mais le fait que c’est toi et le chef central qui avez non seulement imposé Felane comme président du CO, vous avez une responsabilité morale quant à un éventuel échec de cette fête. Surtout toi qui conduisais le comité au cabinet du ministre l’année dernière. Réponds nous pourquoi personne, ni au village, ni à Abidjan, ni à Paris n’entend rien de vos activités sur les préparatifs de notre fête s’il te plaît. C’est la question que tout le monde se pose et à laquelle tu devras répondre.

Cher grand frère Armand, ce que nous constatons à propos de cette fête, c’est que vous avez échoué, et cet échec est un échec personnel à toi, notre haut cadre, celui que nous respectons et sur qui nous comptons. C’est une vraie honte pour toi, et tu devras à partir d’aujourd’hui t’effacer du leadership de toutes nos activités concernant le développement de djidji, car en réalité, tu n’as de temps que pour la religion catholique et tes propres affaires, ce qui n’est pas un défaut, car on ne peut pas tout faire dans la vie. Mais ce que tout le monde souhaite plus bas et que je te dis aujourd’hui plus haut, c’est que tu dois dégager de ce poste de président de la mutuelle que tu occupes depuis 30 ans dans l’immobilisme total. C’est tout.
Salut, grand frère.

Djégoué Zadi Alain

Comment (1)

  1. ALAIN ZADI

    DJIDJI:

    APPEL RESPONSABLE AU BOYCOTT

    A nos jeunes, espoirs de notre sous-préfecture, dirigés par le dynamique président Thierry DAGO.

    Je ne vous exhorterai jamais à emprunter un quelconque chemin susceptible de nuire à votre avenir, aussi bien collectif que personnel. Si je le fais, c’est que je ne vous ai jamais aimés. Or, vous savez très bien que je vous adore, et que je suis prêt à vous suivre partout où vous irez, avec l’intention de bien faire pour notre sous-préfecture.
    Vous êtes certes jeunes, mais pas aveugles, ni physiologiquement, ni intellectuellement. Vous êtes à même d’apprécier les événements qui se passent autour de vous, afin de choisir celui qui va dans le sens pour lequel vous-vous êtes constitués en association.

    Nous de la diaspora qui avons applaudi des deux mains votre avènement entant qu’association, vous avez nos bénédictions, et nous ferons ce qui est possible pour que vous soyez toujours debout. Sachez ici et maintenant, que votre responsabilité est d’une lourdeur grave, et que par conséquent, vous n’avez pas à vous occuper des humeurs, ni des états d’âme.

    En effet, la seule chose que je peux vous apprendre de notre président Armand Boga Dido, c’est que cela fait plus de trente ans qu’il est à ce poste. Par contre, ce que je ne peux pas vous apprendre de lui, c’est qu’il n’a pas le temps de s’occuper des affaires de la sous-préfecture, autres que la religion catholique. C’est déjà une participation très importante de sa part, car nous ne pouvons pas non plus nous éloigner du spirituel si nous voulons évoluer, et bien évoluer. Je suis moi- même catholique, et je lui souhaite une très longue vie, et tous les bonheurs de ce monde ainsi qu’à sa famille.
    L’autre chose que je ne peux pas vous apprendre de notre Armand Boga Dido, c’est qu’il est un homme très respectueux des autres, calme, poli,inoffensif.

    Mais hélas, toutes ses qualités ne sont que du domaine de la morale. et ne suffisent donc pas pour que nous puissions compter sur lui dans la construction de notre cité. En effet, si Armand a des relations, ce n’est que dans le milieu des affaires, et rien que dans ses propres intérêts. Dans l’administration, s’il en a, je ne vous apprends pas qu’il ne nous en a jamais fait profiter.

    Je voudrais vous rassurer ici et maintenant, que je n’ai absolument rien de personnel contre ce garçon. La seule chose que je lui reproche, et que vous aussi vous lui reprochez sans le lui dire, c’est son immobilisme s’agissant du développement de chez nous. Armand n’a pas le temps de s’approcher de vous les jeunes, espoirs de notre sous-préfecture. Et ça, personne ne peut le nier.

    Aujourd’hui, il nous a fait étalage de son incapacité à faire avancer nos causes communes. Cette preuve, c’est son échec constaté face à l’organisation de notre fête, la fête de la sous-préfecture. Vous me direz que ce n’est pas lui le président du comité d’organisation, et je vous répondrai que c’est tout à fait vrai. Mais ce que vous ne pouvez pas me dire, c’est qu’il n’était pas impliqué dans son organisation l’année dernière. Vous savez très bien que c’est avec lui que le comité travaillait en étroite collaboration. Sans lui, le comité n’allait pas au cabinet du ministre Choisi comme parrain de la fête. Et il était très bien dans son rôle en le faisant, car c’est lui le président de notre mutuelle de développement, et c’est à ce titre qu’il avait imposé notre frère Felane comme président du comité d’organisation de notre fête en complicité avec le chef central.

    L’année dernière, vous avez suivi tout ce qui s’était passé, et tout le monde avait compris que la fête ne pouvait pas se réaliser dans ces conditions. il était lui même à la tête de la délégation qui était allée demander pardon au chef central, et c’est lui qui nous avait informés que tout avait été réglé comme conflits. C’est chez le chef central que la décision de reporter la fête en août 2018 avait été prise, et tout le monde en avait été informé, y compris nous de la diaspora à qui il avait écrit par l’entremise de notre président.

    Chers jeunes de djidji, au vu de tout ce que je viens d’exposer, qu’est-ce qui explique que notre fête n’a pas vu le jour encore cette année? Armand a dit à Mathias Tayoro que c’est parce que le président du CO l’évitait. Mais en supposant que c’est la vérité,lui qui sait que si cette fête a encore échoué, c’est un échec et une honte personnels à lui entant que notre haut cadre, de surcroît président de notre grande mutuelle de développement, pourquoi n’a-t-il jamais cherché à aller au domicile de Felane pour en savoir plus?

    Chers jeunes de Djidji, rien , mais absolument rien d’autre n’explique le non- lieu de cette fête cette année si ce n’est que l’inefficacité de notre président et grand- frère Armand Dido .

    Par conséquent, nous autres de la diaspora qui avons décaissé plus de 80% de cette somme qui’élève à 2.705.000 cfa ne reconnaissons plus le frère Jean-Louis Felane comme gérant de cette fête, et donc Armand Boga comme son collaborateur. Notre président viendra vous dire de vive voix cette position qui est la nôtre. Je vous rappelle que Felane a dit à Mathias Tayoro qu’il ne s’occupait plus de la fête cette année.

    Par voie de conséquence, je prends sur moi la responsabilité de vous demander de ne plus jamais assister à une seule réunion concernant cette fête jusqu’à nouvel ordre. A tous nos chefs de village, nous laisserons les mêmes consignes.

    Dieu vous bénisse, pour que vive Djidji notre trésor commun.

    Votre grand- frère Alain Zadi qui vous aime.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked (required)