“(la renaissance de l’Afrique) ne sera possible que le jour où l’Afrique redeviendra elle-même, c’est-à-dire quand elle cessera d’être engrenée par toutes ces croyances sordides qu’on lui a infusées méthodiquement. Mais à ce point de vue nous savons faire une entière confiance au continent africain : nous restons absolument convaincus que, malgré les méthodes d’asservissement moral étudiées jusque dans leurs moindres détails, l’Afrique saura, avec une facilité désespérante, rejeter, comme dans un mouvement de nausée, toutes ces croyances malsaines qui ont atrophié son âme et l’empêchent d’atteindre à sa véritable plénitude.
Il y a une communication instinctive entre l’Africain et la nature qu’aucune croyance ne saurait abolir sans être néfaste pour lui. Et c’est grâce à cette communication que l’Africain pourra atteindre son niveau humain véritable, spécifique, la réalisation de toutes les possibilités qu’il porte en lui»