Valery Giscard d’Estaing, Bokassa et Houphouët…

Bouanzi Taki

Le 10 octobre 1979, « le Canard enchaîné » révèle que Valéry Giscard d’Estaing, alors qu’il était ministre des Finances, a reçu en 1973 du président centrafricain Jean-Bedel Bokassa une plaquette de trente carats de diamants. Cette information suscitera une polémique embarrassante pour Valery Giscard d’Estaing (VGE) lors de la présidentielle de 1981.

L’ « affaire » lui a peut-être coûté sa réélection à la présidence de la République française. Valery Giscard d’Estaing (1974-1981), Jean Bedel Bokassa…C’est à Tripoli, en visite chez le Guide libyen, Mouammar Kadhafi, qu’il a appris dans la nuit du 21 septembre 1979 que Giscard, avec l’opération ” Barracuda “, avait mis fin à son Empire centrafricain, proclamé avec son aval deux ans plus tôt. Il appelait alors Giscard «Mon Parent ». Il était persona non grata presque partout : Gabon, Togo, Zaïre, Sénégal…

En France, il était aussi indésirable, renvoyé par Valéry Giscard d’Estaing alors qu’il avait même brandit sa nationalité française pour se faire accepter sur le territoire français et profiter de ses luxueux Châteaux en région parisienne.

Seul, Félix Houphouët-Boigny avait mis fin à sa “tragédie”. L’ancien empereur Centrafricain est accueilli à Abidjan, après plusieurs jours d’errance. Jean Bedel Bokassa résidait dans la villa à trois étages de Félix Houphouët-Boigny dominant la lagune de Cocody durant 4 ans avant de résider en France après la perte du Pouvoir de Giscard D’Estaing.(1974-1981). Profession : « Ex-empereur », était mentionnée sur la carte d’identité ivoirienne établie à Abidjan, le 13 mars 1981, pour Jean-Bedel Bokassa.

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