Dimanche 15 août, le président Félix Tshisekedi a autorisé les forces spéciales américaines, arrivées 2 jours plus tôt en RDC, à soutenir l’armée congolaise dans sa mission de lutte contre les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe terroriste introduit par le État islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale.L’ambassadeur américain à Kinshasa, Mike Hammer, qui dirigeait la délégation militaire auprès du président Tshisekedi, a rappelé qu’il s’agissait de la mise en œuvre du partenariat privilégié pour la paix signé par la RDC et les États-Unis en 2019.
A l’origine, les ADF étaient des rebelles musulmans ougandais qui voulaient évincer le président Yoweri Museveni du pouvoir. Mais ils sont implantés depuis 30 ans dans l’est de la RDC, où ils sont accusés d’avoir tué 6 000 civils depuis 2013. Depuis avril 2019, certaines de leurs attaques sont revendiquées par l’Etat islamique. Les États-Unis les ont inscrites sur la liste des « organisations terroristes » en mars.
Les provinces congolaises du Nord-Kivu et de l’Ituri sont assiégées depuis le 6 mai. Pour combattre des groupes armés. Tshisekedi a remplacé les autorités civiles par des officiers de l’armée et de la police.