Photo obtenue sur Facebook grâce à Gnahoua Séraphin ; Souvenir, Souvenir !
Nous ne remercions jamais assez Facebook et les détenteurs de ses images souvenirs ! Grâce à eux nous pouvons revenir sur nos merveilleux souvenirs.
Quelle émotion !
Que de chemins parcourus !
Que de rêves brisés !
Douloureuses séparations !
Un souvenir vivant !
Pour tous ceux qui sont partis très tôt,
Toutes connaissances confondues,
A travers les villages et les âges,
L’espace et le temps,
Jamais, nous vous oublierons !
Tenons bon, nous les rescapés !
Hommage aux illustres disparus !
Nous tiendrons promesse !
Les frères sur cette photos sont ou ont été parmi les plus proches de moi à Djidji. Cette photo est l’illustration d’un système politique ivoirien qui envoie sa jeunesse à la casse surtout quand elle n’est pas issue de l’ethnie de ses dirigeants. Ces frères miens, je connais parfaitement leur valeur intrinsèque, leur potentiel… Et pourtant sur cette photo, dis-je, plus ou moins deux d’entre eux ont pu travailler dans la fonction publique ; dans le privé, rien, personne. C’est cela, la triste réalité de la politique ivoirienne de la casse à la jeunesse. Enfin, sur cette photo, et c’est très douloureux, près la moitié est déjà décédée, sans doute de désespoir, d’épuisement contre un système qui n’offre aucun avenir à sa jeunesse. Cette photo illustre la réalité ivoirienne d’une jeunesse condamnée à mourir précocement dans la souffrance.
