MON APPEL A LA RE-MOBILISATION GENERALE FACE AUX RISQUES DE DECOURAGEMENT DUS AUX DERIVES DE TOUTES SORTES.
DJIDJI LA JOIE.
Je voudrais d’entrée de jeu m’adresser à toutes celles et à tous ceux qui pensent que pour participer au développement de sa sous-préfecture, il faut forcément y être fréquent, pour leur dire qu’ils ont tort, et qu’ils devraient au plus vite se ressaisir, car je suis convaincu du plus profond de moi-même que de par mes écrits, je contribue à ma façon à l’émergence de ma Djidji natale, du moins pour ceux qui me lisent sans arrière – pensée. Si j’ai pris du recul par rapport aux voyages chez moi,il s’agit ni moins, ni plus, d’un programme personnel et non d’un quelconque reniement de mes origines. Non et non. Il suffit de jeter un coup d’oeil objectif sur mes interventions aussi bien sur le terrain que dans mes écrits, et l’on se rendra compte que jamais le découragement ne me gagnera s’agissant de la lutte pour le développement de notre sous-préfecture.
J’ai voulu ici lancer un appel à la re-mobilisation générale plus que jamais nécessaire, vu les dérives constatées ça et là des uns et des autres, et qui sont porteuses de découragement au niveau de celles et ceux qui sacrifient l’intérêt personnel au profit de l’intérêt général. Je prends ma part de responsabilité qui est de trop m’impliquer dans les activités de notre jeunesse, pensant que c’était au contraire ma manière de lui prouver mon dévouement. Je promets dès cet instant même de m’ en éloigner complètement, car je n’ai jamais douté un seul instant qu’elle était majeure et responsable. Vous comprenez donc qu’elle devra me pardonner mes fautes commises à son égard, car ma personne n’est pas plus importante que le développement de notre sous-préfecture. Comme dirait l’autre, qui n’agit pas ne faute pas. Ils sont nombreux ceux de mon âge qui disent que c’est à notre jeunesse de prendre la relève, ce qui n’est pas faux, mais moi, je refuse de vieillir quand il s’agit d’agir pour le développement de Djidji, et j’ai donc voulu à ma façon l’accompagner. Jamais l’idée de briguer un poste aussi bien politique qu’associatif ne m’ est venue en tête, pour vous dire que le leadership n’est pas mon souci.
A vous nos chefs de villages, je rappelle vos responsabilités qui sont de veiller à la cohésion entre nos populations, car n’oubliez jamais que c’est vous les gardiens de nos valeurs ancestrales et du maintien de la paix dans toute la sous-préfecture. Cela implique que vous devez avoir le courage d’interpeller les fauteurs de troubles et les sanctionner quand cela s’avère nécessaire. Ne laissez pas dormir tranquilles ceux qui détournent ou gèrent mal nos biens communs. En ne les interpellant pas, vous découragez les bonnes volontés et tuez sans le vouloir les germes de notre développement.
Je salue les initiateurs des tournois de football, en l’occurrence les frères Blaise Goubo et Fulbert Dago, qui font des sacrifices financiers énormes pour animer notre jeunesse villageoise. Il est de notre devoir de les encourager en interpellant les mauvais esprits qui tendent à entraver leur travail. C’est le lieu de réitérer mes félicitations et mes encouragements à madame le sous-préfet, notre vaillant commandant dont la disponibilité nous a évité le pire suite au match qui a opposé les équipes des quartiers Bricouli et Godiéko.
J’en appelle enfin à un nouveau regard de tous envers la diaspora. Je ne condamnerai jamais assez les insultes publiques et injustifiées faites à la présidente de l’AFDF, et je regrette profondément le refus de l’auteur de s’excuser auprès d’elle. L’humilité précède la gloire, et ce n’est pas votre serviteur qui l’a dit. Quant à moi, je me suis volontairement exposé à toutes les attaques et donc je demande qu’on se limite à ma personne car je les mérite.
A CHACUN FACE A SES RESPONSABILITES, POUR QUE VIVE LA SOUS-PREFECTURE DE DJIDJI-LAJOIE.
Bonne journée à tous.
DJIDJIEY NÂH MÈNOH !
Cela prouve que la conscience n’a pas déserté Djidji face à la propension de l’irrespect et de l’inconsidération dues au mépris et à l’impudence des uns et des autres.
Hâtoh Wannah : “Djéah Kblidou Hâgouhò (Hânonkↄo)” traduit par “dans les activités communautaires, chacun doit être connecté à sa génération propre”.
Oui, nous devons à travers les actions transversales qui sont menées, respecter l’autonomie des ensembles associatifs nativement constitués. Ce que j’appelle des associations générationnelles.
Tu viens en effet de le reconnaître, il faut laisser la liberté à la jeunesse de prouver et éprouver son autonomie qui est une période probatoire de passer à la responsabilité véritable.
Cette jeunesse-là a besoin des aînés : riches certainement de leurs expériences, ils pourront valablement les assister dans tous les domaines. Encore faut-il, considérer ces aînés-là comme atout et non comme des loosers.
Et du côté des aînés, nous devons envoyer un signal fort à destination de la jeunesse, d’estime et de confiance, que nous comptons sur elle autant qu’elle compte sur nous dans un climat de respect mutuel en la réalisation de projets communs.